Le projet Haarp et ce qu'il cache

Installé le 28 août 2002 et mis à jour le 29 et le 1° septembre 2002 (en fin de page)

http://www.jp-petit.com/nouv_f/Crop%20Circles/Haarp.htm

Résumé du dossier composé par Luc Mampaey, ingénieur commercial
attaché de recherche au GRIP (Groupe de Recherche et d'Information sur la Paix et la sécurité)
Adresse du GRIP : rue Van Hoorde, 33, B-1030 Bruxelles.

L'ensemble du dossier (pdf), intitulé "Le programme Haarp, science ou désastre ?" peut être téléchargé : http://www.grip.org/pub/rap/rg98-5_haarp.pdf.

Comme me l'écrivait récemment un collègue canadien les concepts de base du projet Haarp (High Frequency Active Auroral Program) et ses différentes applications ne sont pas nouveaux et datent des années... soixante. Mais apparemment une sorte de maturation s'en effectuée (en quarante années). La technologie a progressé et des choses sont maintenant possibles. C'est comme pour le vol hypersonique (voir "les mystères du B2"). Comme je l'expliquerai dans un livre "OVNI, le voile se déchire" qui sortira en janvier 2003 (pour une simple question de programmation éditoriale) le vol hypersonique est devenu une réalité après des décennies de maturation de diverses technologies principalement fondées sur la MHD. Seuls les Américaisn et les Russes avaient continué à cravacher dans ces secteurs-là. Pour Haarp c'est la même chose. Nous, le européens, découvront un nouveau secteur où nous sommes une fois de plus "hors jeu". Il est vrai que les progrès de la techno-science militaire mettent en jeu à notre époque une stratégie psycho-sociologique nouvelle : la désinformation. Il est impossible de maintenir une chape de secret sur un domaine quel qu'il soit pendant des décennies. Seule une désinformation active permet de tenir les curieux au large et c'est le phénomène le plus étonnant de l'époque contemporaine. Mon livre en sera un exemple bien documenté. C'est pareil dans tous les domaines. Haarp n'est que la partie émergente d'un autre iceberg.

Que faire quand on a la possibilité technique et scientifique de prendre en avance considérable sur le reste du monde en violant au passage de nombreux traités internationaux (mentionnés dans l'étude de Mampaey, et concernant le respect de l'environement, sous toutes ses formes). Avant tout, le cacher. Cela fait très mauvais effet de passer pour l'impérialiste de service, de montrer qu'on serait capable d'écraser n'importe quel autre pays, n'importe où, n'importe quand. Des lecteurs m'écrivent "mais si les Américains avaient des bombardiers hypersoniques à très long rayon d'action, pourquoi utiliseraient-ils encore leurs vieux B-52 ?". Pour des tas de raisons. Primo ces B-52 suffisent largement. A l'altitude où ils opéraient les fusées sol-air des Talibans ne pouvaient pas leur faire grand chose. Secondo ils sont capables d'emporter les mêmes équipements de bombardement que les super-engins secrets. Radars à synthèse d'ouverture, bombes programmées. Ils ne sont pas furtifs ? La belle affaire : où sont les radars des Talibans ?

Si les Américains disposent de systèmes leur permettant d'atteindre des installations situées sous des centaines de mètres de roche, comme les refuges d'Al Qaïda ou les usines "secrètes" où Saddam Hussein développe les futures armes de destruction massive du monde arabe, pourquoi ne le font-ils pas ? Parce que cela révèlerait au monde qu'ils savent déjà produire massivement de l'antimatière, tout simplement. Alors les Américains restent profondément modestes. Sous d'antiques B-52 on accroche des maquettes d'hypersoniques qu'une fusée à poudre propulse à Mach 6 ou 7. Et ça ne marche pas.... "On en est qu'aux essais préliminaires", alors qu'Aurora, avion-espion satellisable caracole à Mach douze depuis 1990. Comment ? Réponse en janvier 2003, dans mon livre. Vous ne serez pas déçu.

Dans les minutes d'un colloque récent (juin 2002) les spécialistes de l'ONERA reproduisent un schéma grossier d'Ajax, l'équivalent Russe d'Aurora, piqué dans un Ciel et Espace de décembre 2000 en concluant que "tout cela est au delà des capacités technologiques de l'époque". Bien sûr, des nôtres. Le cas échéant on désinforme un grand coup. On oriente les curieux vers "l'antigravitation" pour éviter qu'ils ne s'intéressent de trop près à un secteur infiniment plus simple : la MHD. Le Web est bourré de dessins futuristes, construit à coup d'images de synthèse qui sont autant de miroirs au alouette parce que les solutions suggérées ne sont pas fonctionnelles.

 

 

Cela me rappelle un lettre que j'avais reçue en 75, émanant d'un ufologue. Ils savait, lui, comment fonctionnaient les ovnis. Je le cite de mémoire :

- A l'intérieur de l'ovni, circulaire, se trouve une table ronde autour de laquelle se trouvent douze adolescents prépubères en état d'extase lévitatique.

L'oeuf de Colomb, quoi.....

La grosse question est de savoir où en sont les choses de l'autre côté de l'Atlantique, dans les "sanctuaires". Et l'erreur à éviter serait d'essayer d'évaluer de loin ces avancées en nous fondant sur nos propres connaissances et nos propres possibilités du moment. Car nous, européens sommes en retard, terriblement en retard. Les experts militaires ont bien du mal à se faire à cette idée. Je vais vous donner des exemples de ce scepticisme (j'aime bien la définition que mon ami Rémy Chauvin donne du sceptique : "c'est celui qui ne se doute de rien"). En 76 j'étais revenu de Livermore où le hasard et la chance m'avaient mis en face des premiers lasers de puissance au verre dopé au néodyme. Puissance unitaire : un térawatt. En France et en Europe général aucun spécialiste du laser ne connaissait la signification du mot térawatt et cette puissance (un million de mégawatts) dépassait leurs capacités imaginatives. A l'époque Gérald Yonas, à Sandia, Nouveau Mexique, m'avait brossé à grands traits les prémices de la Guerre des Etoiles. Scepticime complet chez les militaires français. Je me souviens d'un face à face radiophonique avec un général qui se jouait le rôle de le porte-parole des militaires. Sa réaction :

- Comment voulez-vous qu'un laser fasse mouche sur une cible d'un mètre à mille kilomètre ? Ceci représente une précision de pointage d'un microradian.
- Mon général, savez-vous quelle est la précision de pointage du moindre télescope installé à terre ?
- Non....
- Un microradian.

Et ce brave général de poursuivre : "les contre-mesures, vis à vis d'armes laser, sont aisées à imaginer. Par exemple il suffirait de faire tourner les fusées sur elles-mêmes ce qui empêcherait ces lasers d'endommager leurs viroles".

- Mon général, je crois qu'on ne parle pas des mêmes lasers. Les puissances que vous évoquez sont de quelle nature ?
- Deux mégawatts, la puissance des actuels lasers à CO2.
- Je crois qu'il vous manque un facteur mille....
- Mais, où avez-vous trouvé de telles informations ?
- Sous votre coude droit. Regardez, vous êtes accoudé sur le dernier numéro d'Aviation Week and Space Technology. C'est dans l'éditorial de son rédacteur en chef, Robison.
- Ah... je viens de l'acheter... je n'avais pas encore lu......

Les ingénieurs de l'ONERA "qui clament que les lois de la physique sont les mêmes partout et trouvent les concepts américains farfelus" me font penser à ce général. En fait, la première réaction est :

- On n'a pas de projets de ce genre, donc ça n'existe pas ailleurs, c'est de la science fiction. De plus je ne comprends pas comment ça peut marcher, donc, comme je suis un expert, ça doit être impossible.....

On peut appliquer la même approche à l'analyse du dossier Haarp. Ne faisons pas l'erreur de sous-estimer ce que peuvent faire les autres, tous les autres même si nous sommes incapables de nous mettre dans la course (en matière de vol hypersonique je chiffre le retard des européens à 25 ans, totalement irrattrappables). Ceci étant mes lecteurs connaissent mes opinions (il leur suffit de lire "Les Enfants du Diable", Albin Michel 1995). Je me fous du retard qu'ont les européens en matière de techno-science militaire. Très pragmatiquement, je dirais que nous risquons moins, pour les quelques décennies à venir avec un unique pays, les USA, dominant totalement tous les autres stratégiquement. C'est la compétition qui est dangereuse. Quand l'URSS pouvait encore faire jeu égal avec les yankees nous sommes maintes fois passés à un cheveu de la catastrophe planétaire. Que "JR Ewing" domine la planète est, en comparaison de ce risque majeur, un moindre mal, du moins à très court terme.

Que se passe-t-il en ce moment sur notre bonne vieille Terre ? Un conflit Nord contre Sud s'ébauche, Riches contre Pauvres, lasers de puissance contre cutters et commandos suicide.Les riches sont aussi égoïstes que les autres êtres humains, manipulateurs, dénués de scrupules comme l'étaient les seigneurs du Moyen-Âge. Alors, de famine en famine, de blocus en blocus, de frustrations en frustrations la Grande Jacquerie Planétaire se prépare. Emettre des jugements de valeur est vain. Le moteur de l'histoire terrestre c'est la connerie avec un grand C. Idéalement ça serait bien que tout le monde soit sinon riche, ou du moins à l'aise, qu'on préserve notre biotope, qu'on partage équitablement les richesses, le savoir et l'énergie, qu'on contrôle la natalité, qu'on maintienne les êtres humains en santé, qu'on leur donne à tous des conditions de vie et de développement décent, qu'on édicte des lois qui préservent les hommes, les femmes et les enfants, qu'on abolisse les divers esclavages. Il y a belle lurette que nous en avons les moyens, économiques, techniques, scientifiques. Cela pourrait se faire si notre planète n'était pas dominée par l'égoïsme le plus primaire, fondé sur des idéologies ou des croyances de tous ordres, et n'était pas le le siège d'un immense gâchis dans tous les domaines, dont ces sommes phénoménales que nous engloutissons dans les projets militaires.

Comme la sagesse n'est pas pour demain chacun prépare sa guerre. Les pauvres s'organisent. Ils savent que les riches ne se soucient guère de leur avenir. Leur première arme est leur natalité galopante. "Allez dans les pays riches, infiltrez-les, multipliez-vous, allez partout. Le jour venu, quand nous déclencherons la grande jacquerie, ceux qui doivent agir agiront. L'expérience a montré que le terrorisme émanant d'ethnies infiltrant un pays était une arme sans parade. Vous auriez raison d'avoir peur, à en avoir le ventre noué, habitants des pays riches et tranquilles. Vous vivez assis sur un baril de dynamite sans en avoir conscience.

Les riches s'organisent, de leur côté. Leurs solutions sont autres et passent par la hi-tech. C'est dans cette optique que s'inscrit le projet Haarp. Vous y découvriez des concepts nouveaux, dont celui d'une "guerre invisible". Pour en savoir plus, référez vous au rapport du GRIP, signé par Luc Mampaey.

Au lieu de débuter par des généralités sur l'atmosphère terrestre, son ionosphère, la capacité qu'ont les ondes électromagnétique de se réfléchir sur ses différentes couches ou d'être absorbées par elle nous prendrons le problème délibérément à l'envers. Nous avons des sous-marins nucléaires perdus aux quatre coins de la planète et nous voudrions communiquer avec eux. Pas de chance, les ondes radio passent très difficilement à travers l'eau de mer. Seules les très basses fréquences permettent d'atteindre ces fichus sous-marins en plongée.

Votre voisin vous emmerde. Il aime bien, tard dans la nuit, écouter du rock. Vous constatez que vous n'entendez pas la mélodie, seule "les basses" qui vous martèlent la cervelle. Normal. Les hautes fréquences sont absorbées par votre mur, seules les basses fréquences passent.

Pour communiquer avec des sous-marins en plongée il faut donc émettre en très basse fréquence. Aux USA il existe des centres opérationnels situé dansd le Michigan et le Wisconsin et qui, émettant des VLF (very low frequencies) permettent de communiquer avec des sous-marins en plongé. Pour émettre il faut une antenne qui n'est qu'un objet conducteur de l'électricité où se baladent des charges électriques. L'antenne, c'est le "résonateur terminal". Il lui faut pouvoir "résonner" pour la fréquence considérée. Qui dit fréquence dit longueur d'onde. Les antennes correspondant aux très basses fréquences sont aussi associées à des longueurs d'onde très importantes. Donc elles doivent être très grandes. Mais il y a des limites à tout. C'est alors que les ingénieurs militaires se sont dits "est-ce que nous ne pourrions pas utiliser l'ionosphère terrestre comme antenne ?". Ils ont opté pour des couches atmosphériques situées à 275 km où la température ambiante est de 1400°. Haarp est un émetteur d'ondes électromagnétiques qui vise le ciel, qui va donc "secouer" les électrons libres peuplant la couche ionosphérique. Ce faisant il va leur transmettre de l'énergie. La température électronique va pouvoir être élevée de 20 %.

Haarp utilisé pour communiquer avec des sous-marins

Haarp est présenté comme un émetteur d'une puissance relativement modeste, incapable par exemple d'ioniser l'air en haute altitude donc de rivaliser avec le Soleil, qui s'en charge (il s'agit d'une "photo-ionisation"). Les régions où Haarp chauffe le gaz d'électrons, qui constituent un plasma vont subir une altération macroscopique. Ces régions vont se dilater. En modulant cette injection de puissance HF (Haarp est conçu pour fonctionner selon des fréquences à allant de 2,5 à 7 MHZ) on va provoquer des fluctuations de grande ampleur dans l'ionopshère et la transformer en ... antenne pour longueurs d'ondes très importantes, donc fréquences très basses (de 40 hertz à un millième d'Hertz ! ). La portée d'une telle émission se chiffre d'emblée en milliers de kilomètres. Nota bene : des fréquences de l'ordre de 30 Hertz permettent à la fois la communication avec des sous-marins en plongée et la tomographie du sol terrestre. Voilà donc une première motivation pour impulser un projet comme Haarp, qui est de taille : communiquer avec les sous-marins en plongée et détecter les refuges souterrains de l'ennemi.

C'est aussi la raison pour laquelle ce projet est implanté au fins fonds de l'Alaska et entièrement contrôlé par les militaires. Bien sûr, on présente cela comme un "projet essentiellement scientifique", une façon d'approfondir nos connaissances sur l'ionosphère, mais c'est une vaste foutaise. Page 69 de son rapport Luc Mampaey écrit : " De toute manière les sous-marins ne se bousculent pas et, là où ils sont, on ne voit pas quel impact pourrait avoir sur notre santé les ondes qui leur sont destinées ". Je crois qu'il commet là une erreur car le vivant est particulièrement sensible aux hautes fréquences modulées en très basse fréquence car les molécules ultra-longues comme l'ADN et l'ARN qu'il contient décodent ces basses fréquences et résonnent. Il y a des décennies qu'on sait que l'ADN est 400 fois plus absorbant que l'eau pour de tels effecteurs. Ainsi les ondes utilisées pour communiquer si innocemment avec les sous-marins en plongée pourraient avoir un impact absolument imprévisible et incontrôlable sur tous les êtres vivants, qu'ils vivent dans la mer, en surface ou au dessus, ou... n'importe où. Les conséquences ? Des mutations génétiques imprévues concernant éventuellement des virus. Pas mal de gens croient que le rétrovirus du Sida aurait été créé lors d'une manipulation génétique fondée sur ce genre de technique. D'autres suggèrent que ces maladies affectant le système d'orientation des cétacés, qui les fait s'échouer par troupeaux entiers sur les côtes pourrait être une conséquences de ces intéressantes expériences de physique.



Un a parte : Mercredi 25 septembre 2002, 12h09 : Information transmise par Christophe Giudicci :


*Des baleines mortes aux Canaries victimes de manoeuvres de l'Otan* Photo <http://fr.news.yahoo.com/020925/202/2rlrz.html> agrandir la photo <http://fr.news.yahoo.com/020925/202/2rlrz.html>

LAS PALMAS (Espagne) (AFP) - L'organisation écologiste Greenpeace a accusé l'Otan d'être responsable de la mort de seize baleines échouées
sur les côtes de l'archipel espagnol des Canaries, mais le ministère espagnol de la Défense a assuré qu'il n'était pas prouvé que ces cétacés aient été victimes de manoeuvres navales en cours. Greenpeace considère que la mort des seize baleines échouées est due à des "manoeuvres de l'Otan" organisées au large des Canaries et a demandé au gouvernement espagnol l'ouverture d'une enquête à ce sujet, a indiqué mercredi l'association dans un communiqué publié à Las Palmas (Canaries). "Le lien entre la mort des baleines et les manoeuvres de l'Otan est assez clair", a affirmé un porte-parole de Greenpeace, Sebastian Losada, à l'AFP. "Il est inacceptable que le gouvernement espagnol autorise ce type de manoeuvres dans ces eaux, un des lieux au monde où la concentration de
cétacés est la plus forte", a-t-il poursuivi. Les cétacés retrouvés morts sur la côte ouest des îles atlantiques de Fuerteventura et Lanzarote souffraient d'hémorragie au niveau des oreilles et de la bouche, selon le communiqué de Greenpeace. "Les dégâts causés par la pollution acoustique produite par le sonar à
haute fréquence qui est employé au cours de ces exercices (militaires) est bien connu", a précisé Greenpeace. Le gouvernement régional des Canaries n'a confirmé la mort que de douze baleines à bec de Cuvier, espèce proche des dauphins, et a demandé l'arrêt immédiat des opérations militaires, a-t-on appris de source gouvernementale. "Il n'est pas démontré que la mort des cétacés ait été causée par ces
manoeuvres", a pour sa part affirmé à l'AFP un porte-parole du ministère espagnol de la Défense. "Il ne s'agit pas de manoeuvres de l'Otan proprement dites. Les
manoeuvres Neo Tapon 2002 sont organisées par l'Espagne, qui a invité onze autres pays ainsi que la flottille permanente de l'Otan en Atlantique. Les opérations ont commencé le 17 septembre" dans le détroit de Gibraltar et prendront fin jeudi au large des Canaries, a-t-il précisé. Une trentaine de navires de guerre, six sous-marins, des forces de l'armée de l'air étaient invités à participer aux opérations. En 1989, lors de manoeuvres militaires du même type en face de l'île de Fuerteventura, 24 cétacés avaient été retrouvés morts, a annoncé la société espagnole des cétacés (SEC).


La seconde application de cette fabrication de très basses fréquences par ionosphère interposée est le scannage des sols (selon des fréquences de quelques dizaines d'Hertz). Comme d'habitude ceci pourrait avoir des retombées positives (recherches de ressources naturelles). Mais le but majeur est de déterminer la position des installations souterraines de "l'ennemi". Encore une fois on rappellera les effets tératogènes de telles ondes. La liste des maux que l'on pourrait engendrer avec elles est quasi infinie. Nous avons évoqué des mutations. Mais ces ondes pourraient aussi agir sur les encéphales humains et animaux, modifier des comportements de manière totalement imprévisible. Cela fait un quart de siècle qu'on sait qu'en plaçant la tête dans l'axe du guide d'onde d'un radar dont la porteuse est modulée selon un fréquence se situant dans l'audible on entend nettement la modulation, ce qui n'est excellent ni pour la santé, ni pour le système auditif. Je tiens ce fait du professeur Thourel, aujourd'hui retraité, qui dirigeait en 1976 le DERMO de Toulouse (Département d'Etude et de Recherche sur les Micro-ondes) travaillant principalement pour les militaires. Agir sur les êtres humains avec de la HF modulée ne relève donc nullement de la Science Fiction. Dans le mémoire de Mampaey vous trouverez une liste plus exhastive des diverses applications militaires de ces "armes à micro-ondes" qui constituent une panoplie impressionnante.

Page 51 de son rapport Luc Mampaey évoque un brevet concernant un artificial atmospheric mirror (AM) mettant en jeu deux pinceaux de HF. Tel qu'il est censé fonctionner actuellement, le système Haarp est en dessous du seuil de puissance permettant d'ioniser l'air, d'un facteur 2. Il est évident qu'on n'en restera pas là. Les installation Haarp sont alimentées par des groupes électrogènes, visibles sur le cliché ci-dessus (total 3,6 MW). C'est normal dans l'optique des communications avec les sous-marins. Il faut faire pulser l'ionosphère à de très basses fréquences et suffisamment longtemps pour que le message passe. Donc il faut un fonctionnement qu'on peut assimiler à du continu. En impulsionnel on pourrait d'ores et déjà mettre en jeu des puissances bien plus importantes, se situant d'emblée au niveau du térawatt.

 Là, on ionise très fortement. La couche d'air ionisé peut alors se comporter comme un miroir, vis à vis d'un nouveau tir d'ondes électromagnétique. On obtient ce qu'on appelle "une arme à énergie dirigée". Et c'est là que nous allons donner une information non présente dans l'étude de Maupaey. On sait depuis longtemps créer un miroir constitué de gaz ionisé de forme quelconque. Pour ce faire il suffit d'utiliser deux sources :

Arme à micro-ondes utilisant un mirroir artificiel constitué de gaz ionisé

La première a une fréquence N1, la seconde une fréquence N2. Dans tout milieu gazeux il existe une fréquence optimale Ni pour créer l'ionisation, qui dépend de sa densité. Envoyons dans l'air deux pinceaux de HF, très directifs, ayant des fréquences N1 et N2 supérieures à Ni et débrouillons-nous pour qu'à l'endroit où nous ferons se croiser ces faisceaux la différence (N1 - N2) soit précisément égale à Ni . Dans ce volume, limité, où les deux faisceaux se croisent, l'air va se trouver fortement ionisé. Ensuite nous effectuons un balayage spatial faisant que cette zone de croisement explore une surface. Celle-ci pourra être plane ou concave. Avec une telle technique il est parfaitement possible de créer en haute altitude un miroir de très grande surface constitué de gaz ionisé, sir lequel pourra se réfléchir un pinceau de micro-ondes émis à partir du sol. Tout cela étant en impulsionnel, cela ne laissera aucune trace. Le milieu pourra se désioniser très rapidement. La signature du phénomène pourra être si fugace que celui-ci ne pourra pas, à la limite, être mis en évidence, ou assez difficilement.

Voilà ce qui est suspendu au dessus de nos têtes, sous couvert d'études scientifiques qui ne sont que des ... alibis.

Mise à jour en date du 29 août.

Mon ami canadien Norman Mohlant m'a signalé un certain nombre de choses. Dans mon dossier j'ai expliqué comment en agissant sur la haute atmosphère avec des micro-ondes on pouvait transformer celle-ci en antenne émettant des très basses fréquences permettant de communiquer avec des sous-marins en plongée. Norman me signale que ceci avait déjà été testé à l'aube des années soixante-dix par la marine se sa Gracieuse Majesté, à Scapa Flow. La fréquence ionisante étant voisine de 60 MHZ. Ce système avait permis l'envoi de messages en Morse qui s'étaient avérés détectables en n'importe quel point de la planète, y compris sous plusieurs dizaines de mètres d'eau, en mer du Nord. Mentionné selon lui dans un article de Pat Hawker, dans "Wireless World" en date de 1970. En plus de trente années on peut faire du chemin.

Par ailleurs André-Jacques Holbecq me répercute un mail de Betty Daly-King qui signale qu'une installation de type Haarp a été mise en place en ... Australie, à Pine Gap où un puits de mille mètres de profondeur aurait été construit, peut être pour réaliser une explosion nucléaire souterraine et alimenter le système à micro-ondes par un générateur électrique (à compression de flux) dont l'énergie primaire serait celle d'une bombe A de faible puissance. La puissance du dispositif défierait alors l'imagination et n'aurait plus rien à voir avec les 36 mégawatts des groupes électrogènes installés en Alaska. Enfin l'île de Diego Garcia, sanctuaire 100 % Américain, situé au sud ouest de l'Inde, dans l'océan Indien et évidemment impossible à inspecter serait un autre maillon du dispositif planétaire HAARP.

Récemment (23 sept 2002) un lecteur m'a fait parvenir des séquences animées (Gif animés de 300 K chaque) qui montrent des phénomènes étranges observés à l'aide de satellites météo civils. On y constate des assombrissements rapides et momentanés de très vastes superficies, aux USA, sans qu'il y ait de formations nuageuses. Cecio traduit une modification de l'albedo locale (pouvoir réfléchissant de l'atmopshère).

 

Voir ce dossier &&&

L'interfax News Agency de son côté se fait l'écho de débats ayant eu lieu en août 2002 à la Duma (Assemblée) Russe. Ses membres ont exprimé leur vive inquiétude vis à vis du développement de ce nouveau type d'arme en évoquant "un saut qualitatif considérable en matière d'armements". Le rapporteur à la Douma a précisé que les Etats-Unis avaient prévu d'installer trois sites de ce type. Celui d'Alsaka devrait être pleinement opérationnel en 2003. Le second serait implanté au Groënland et le troisième en Norvège. Le communiqué évoque les différentes façons d'exploiter ces installations à des fins militaires :

- Perturber les communication radio
- Dérégler les installations de contrôle des avions et des missiles.
- Mettre à distance HS des installations électriques civiles.
- Provoquer des incendies dans des installations industrielles.
- Agir de façon néfaste sur l'état mental de vastes groupes humains.

Les rapporteur à la Douma a immédiatement demandé que des tels projets soient immédiatement stoppés, appel qui a été contresigné par 90 députés et transmis à l'ONU, à différents organismes internationaux, ainsi qu'aux parlements et aux leaders des pays adhérant à l'ONU.

Ajout en date du 30 août 2002 :

André-Jacques Holbecq me fait suite un article de Sergey Yugov , paru dans la Parvda du 27 aout. Je reproduis d'abord le texte en anglais :

PENTAGON TO TEST NEW BOMB ON IRAQ

A bomb has not been completed, but the USA is eager to test it

The Pentagon is going to test a new bomb in Iraq. This is a radiological bomb, the so-called E-bomb. The new weapon will allow disable electronic systems and power supply systems. The E-bomb can be used to strike chemical and biological objects, avoiding human victims. Needless to mention anything about the Americans “art” of striking certain objects.

The radiological bomb was developed at a secret base in the southwest of England. The bomb creates high-frequency radio waves, which work like an electromagnetic impulse of an A-bomb blast. This wave is capable of penetrating underground bunkers, where Saddam is allegedly hiding his chemical and biological weapons. The radio impulse will easily penetrate ventilation and cable systems. The bomb puts such systems out of operation, and it will not be possible to efficiently use weapons that are stored in these bunkers.

Washington continues to push in this direction.. The development of the new bomb has not been completed yet, but the US Defense Department intends to purchase and use it already, and to test it, of course.

The Daily Telegraph wrote that the civil population will be safe and sound. The bomb can have a very limited range. It can be delivered on a missile, a “smart bomb,” or on unmanned planes. When a bomb approaches its target, its condensers receive discharges, sending a powerful wave of energy. It will be possible to disable an entire infrastructure, disturbing television and radio broadcasts.

The mentioned newspaper did not dwell much on the subject of the new British weapon. The Daily Telegraph emphasized the fact that Iraq and its regime is a monster. The author of that article was definitely doing a job that someone ordered him to do. It was in particular written that Iraq might possess tons of poisons and many weapons of of mass destruction. There were 100 bolutism-infected bombs produced in Iraq before the Gulf War, as well as 50 anthrax bombs. The author of the article also wrote that Iraq possesses chemical substances that can kill a human in about 15 minutes. The list goes on with mustard gas and psychotropic substances. All of these things cause horrible pain to the human body. The victim suffers from nausea, terrible headaches, and suffocation. The article in the Daily Telegraph gives a detailed description of each disease and all of its symptoms. This "article" looks as if it was written for a medical journal.

Voici ensuite sa traduction, suivie de mes commentaires.

LE PENTAGONE S'APPRETE A TESTER UNE NOUVELLE BOMBE EN IRAK.

Les USA sont impatients de tester cet engin. Cette bombe est qualifiée de "radiologique" et surnommée E-bombe (par "radiologique" il faudrait à mon avis entendre que la bombe agirait à l'aide d'un rayonnement et le fait que la lettre E figure que ce rayonnement puisse être de nature "électrique" ou "électromagnétique", bref que cet engin soit une déclinaison des armes "EMP", electromagnetic pulse). Cette nouvelle arme devrait être capable de mettre hors service des systèmes électroniques ou des générateurs de puissance (bref, tout ce qui est électrique ou électromagnétique).

Cette "E-bomb" pourrait être utilisée pour s'en prendre à des armements de type chimique ou bactériologique, en évitant de créer des victimes humaines. Inutile de rappeler l'art qui'on les Américains de frapper certaines cibles. ( comme on le verra ces opérations viseraient à frapper des installations souterraines irakiennes. Dans ce cas là on voit mal comment les Américains se soucieraient des "dommages collatéraux". En effet si certains techniciens ou ouvriers présents dans ces installations pouvaient être victimes de ces actions on serait en droit de leur demander "monvieux, qu'est-ce que vous foutiez là ?". A propos de telles frappes, leur mise en oeuvre est totalement réaliste. Les américains sont parfaitement capable de diger des "bombes intelligentes" vers tous les orifices des installations de Saddam, voire des drones, capables de prénétrer par des orifices de taille d'un vasistas).

Cette bombe "radiologique" (à effet de rayonnement) aurait été testée dans une base secrète située dans le sud de l'Angleterre (ceci nous ramène au dossier des Crop Circles). La bombe crée des ondes radio en haute fréquence qui fonctionnent comme l'impulsion électromagnétique qui accompagne l'explosion d'une bombe A. L'onde est capable de pénétrer sous terre dans des bunkers souterrains (cela pourrait signifier que les américains et les Anglais auraient su exploiter la conversion de cette énergie en basse fréquence, inférieure à quelques dizaines d'hertz). L'impulsion radio (électromagnétique) peut aisément suivre les canaux de ventilation et les câbles (il est peu probable que les ingénieurs de Saddam aient prévu un blindage électromagnétique complet entourant leurs installations). Cette bombe mettra hors d'usage toutes les armes qui pourraient être entreposées dans ces bunkers.

Washington continue de pousser dans cette direction. Le développement de cette nouvelle arme ne serait pas totalement achevé mais le département de la Défense américains envisagerait son développement et le fait de la tester en conditions réelles (il y a gros à penser que l'arme est opérationnelle depuis belles lurette, de même que beaucoup d'autres dont nous ignorons encore l'existence).

Le Daily Telegraph écrit quant à lui que les populations civiles n'auraient rien à craindre de telles actions (on n'en dira pas aurant des techniciens qui seront dans les bunkers de Saddam). Cette bombe pourrait avoir un rayon d'action très limité. Quand la bombe arrive à proximité ses condensateurs créent une violente décharge qui entraîne l'émission d'une onde contenant une quantité importante d'énergie (cette source d'énergie primaire correspondrait-elle à des "condensateurs". C'est possible au sens où actuellement sont menées des recherches où de nouveaux condensateurs stockeraient l'énergie "en volume" et non plus "en surface", avec une densité puissance sur poids sans aucune commune mesure avec celle de condensateurs classiques, où celle-ci reste faible. On sait que des armes à micro-ondes emportées par des missiles Tomawhak auraient été essayés lors de la guerre du Golfe. Là, l'énergie aurait été fournie par une explosif chimique, système classique du montage "à compression de champ". Il n'est pas exclu que cette énergie primaire puisse être fournie par une mini-charge à antimatière, émanant d'un cristal dopé. Mais, à vrai dire, si les galeries des bunkers de Saddam présentaient après de telles attaques une radioactivité induite résiduelle, qui viendrait s'en plaindre ? Ceci serait du "à des effets secondaires de ces armes radiologiques". A moins que ça soit "touche pas à mon bunker "). Grâce à cela il serait possible de mettre HS un centre complet, ce qui aurait également pour effret de perturber les communications par radio et télévision (je me souviens au passage de mes premiers essais d'usage de micro-ondes dans un appartement d'Aix-en-Provence, en 1980, liés à mes travaux de MHD, expériences menées dans une chambre de bonne de 12 mètres carrés. A chaque fois je perturbais les réceptions de télévision dans l'ensemble du quartier. Personne ne se douta jamais que j'étais à l'origine du phénomène, d'autant plus que chaque matin je m'empressais de dire aux gens du quartier "vous avez vu, qu'est-ce qui est arrivé avec la télévision, hier ? J'avais des parasites plein mon écran !". Une des retombées des actions américaines pourrait- être de priver Saddam de toute possibilité d'expression médiatique).

Le journal mentionné n'a guère insisté à propos de cette nouvelle arme dont les Anglais se seraient au passage trouvés dotés (il ne faut guère s'étonner que l'Angleterre se trouve mêlée à ce type de projet. Comme rappelé par mon ami Normal Mohlant, les Anglais, dès 1970, ont joué un rôle de pionniers dans ce domaine. N'oublions pas non plus qu'ils furent également des pionniers dans le domaine du radar, pendant la seconde guerre mondiale). Le Daily telegraph a insisté sur le caractère monstrueux du régime de Bagdad. Apparemment l'auteur de l'article disant ce qu'on lui avait dit de dire. Il était en particulier dit que l'Irak possédait des tonnes de produits hautement toxiques ainsi que de nombreuses armes de destruction massive. Cent bombes à la toxine bolutinique et 50 bombes à anthrax furent produites avant la guerre du Golfe. L'auteur dit également que l'Irak possèderait des armes chimiques capable de tuer un être humain en 15 minutes. La liste mentionnée passe par le gaz moutarde ainsi que par différentes substances psychotropes, toutes ces choses étant capable de causer à l'être humain des dommages abominables. Les victimes ressentiraient alors des nausées, des maux de tête terribles et étoufferaient. L'article du Daily Telegraph donne la liste de ces différents effets et donne l'impression d'avoir été composé pour une revue de médecine. (Il semble en effet que les inspecteurs qui parcoururent le pays après la déroute du dictateur trouvèrent ces bombes. On sait que Saddam Hussein fit usage d'armes chimiques très efficaces lors de bombardements contre des villages Kurdes. L'article prépare en quelque sorte l'opnion à ce type d'intervention américaine contre l'Irak. Nous sommes personnellement convaincus que cette intervention est motivée étant donnée la personnalité totalement paranoïaque de l'individu. La guerre du Golfe était censée avoir mis à zéro le potentiel technico-scientifique de l'Irak. Le blocus pétrolier devait le priver de toutes ressources. Dans les faits on sait que Saddam s'est toujours débrouillé pour écouler assez de pétrole en douce, en utilisant des complicités diverses et variées, pour pouvoir continuer à financer la mise au point d'armements de destructions massive destinés aux pays arabes. Il n'y a pas que le nucléaire. La panoplie est vaste. Il n'est pas impossible non plus que l'Arabie Saoudite, championne toutes catégories en matière de double jeu, lui ait assuré un finacement complémentaire. Dans les faits la seule victime de l'embargo frappant l'Irak a été sa population civile, dont Saddam n'a cure. Cet état de fait lui a permis de montrer dans quel triste état les mesures prises contre son pays avaient réduit cette population. Le bourrage de crâne en Irak est tel que beaucoup de gens dans le pays au lieu de réclamer, ce qui était demandé par l'ONU, que Saddam ouvre ses centres de recherche militaire à des inspecteurs internationaux, tournent en fait leur ressentiment contre le responsable absolue : les Etats-Unis, le "Grand Satan" pour les Iraniens. On sait que la guerre du Golfe a été en fait provoquée par les Etats-Unis parce que Saddam était à quelques années de pouvoir déboucher sur une bombe A opérationnelle.

On fit croire au dictateur que s'il envahissait la partie frontalière du Koweit qu'il revendiquait de longue date, personne ne bougerait face à ces "réglements de compte entre Arabes" et il fut assez bête pour le croire. On connaît la suite. Pourquoi arrêta-t-on le général Schwarzskof sur la route de Bagdad ? Sans doute parce que les Américains, piètres politiques, n'avaient prévu aucune politique de rechange en Irak, pays qui aurait pu dans ces condition devenir une proie pour les intégristes Chiites Iraniens. Ceci étant, la situation n'a pas bien évolué et l'embargo s'est révélé inefficace. On peut imaginer les pressions secrètes qui doivent actuellement s'exercer sur les chancelleries européennes au cas où ces pays se mettraient aux côtés des USA dans ce qu'on pourrait qualifier "d'opération de police". Les menaces de vagues d'attentats doivent pleuvoir. Décidément, le Moyen-Orient est la poudrière de la planète).

Le lecteur trouvera toutes les explications possibles dans un dossier consacré à ces " E-bombs ".

Autres informations dans le dossier consacré aux "Non-Lethal Weapons", au "armes non-mortelles".


A tout hasard cette nouvelle de fin septembre 2002, que m'a fait suivre Esculape :


     SANTIAGO, 23 sept (AFP) - Une coupure d'électricité, à l'origine encore indéterminée, a sérieusement affecté lundi près de la moitié du Chili, entraînant une situation chaotique à Santiago et dans plusieurs villes du pays.

    "Nous ne savons pas encore ce qui l'a provoquée, nous enquêtons pour savoir s'il s'agit de défaillances techniques ou de facteurs externes" au réseau de production et d'acheminement de l'électricité, a déclaré à la presse la secrétaire de la Commission Nationale de l'Energie, Vivian Blanlot.

    La coupure d'électricité a commencé en fin de matinée, paralysant à moitié l'activité sur quelque 2.000 km de territoire chilien, de la région de Taltal, au nord, à Puerto Montt, au sud.

   Trois heures après la défaillance du système énergétique, l'électricité n'était rétablie que de façon partielle et sporadique dans quelques quartiers de la capitale et une partie des 20 villes de province affectées, dont les grands centres urbains de Valparaiso-Vina del Mar, à 110 km à l'ouest de Santiago, et de Concepcion-Talcahuano, à 500 km au sud de la capitale.

   Les régions privées d'électricité abritent plus de sept des quinze millions de Chiliens.

      Il faut se souvenir des coupures de courant qui ont été, dans le passé, imputées au phénomène OVNI. Celui-ci aurait-il "bon dos" ? On est dans l'indécidable, mais quand on voit ce qui est en train d'émerger avec cette histoire de crop circles (qui ont commencé en 1981 !), quand on réalise que cela fait peut être des décennies que les militaires jouent avec notre ionosphère, expérimentent des gadgets électromagnétiques, on ne saurait tirer de conclusions définitives en raisonnant, comme disait jadis maître Panglosse, "des effets et des causes". Citons au passage un des phrases du maître, dont on a l'impression qu'elle sert de fil conducteur à l'histoire humaine :

Ce sont les petits malheurs particuliers qui font le grand bien général,
de sorte que plus il y a de petits malheurs particuliers et
meilleures sont les choses dans le meilleur des mondes possibles.

 

  a-t-il des traces visibles d'essais
d'armes climatiques ?

23 sept 2002, repris le 29 sept 2002

Animation 1

Depuis quelques mois beaucoup de choses ont fait surface. Elles n'étaient pas vraiment nouvelles, mais maintenant, on en parle. Armes à micro-ondes, armes non-léthales, action sur l'ionosphère avec des micro-ondes (projet HAARP) et même... armes sismiques ! Le lecteur découvre toutes ces choses, effaré, en se demandant si c'est du lard et du cochon. Nous, scientifiques, physiciens, sommes à peine mieux lotis. Nous disposons de quelques outils de pensée pour essayer de réfléchir, à défaut de pouvoir enquêter sur place. J'avais de solide connaissances en physique des gaz ionisés. Quand on a pu lire que des générateurs électriques hyper-puissants pouvaient être embarqués sur des simples missiles de croisière américains Tomawhak j'ai pu confirmer immédiatement que cela était plausible. Les plans de ce type de générateur "à compression de flux" se trouvaient d'ailleurs dans un de mes livres, publié en 1995, "Les Enfants du Diable". Inventeur (dans les années cinquante) : Andréi Sakharov. Donc nous disposons d'une donnée solide; vérifiable. Oui, ces systèmes permettent d'alimenter des gadgets en énergie électrique en délivrant des puissances instantanées considérables et en créant des paramètres électromagnétiques défiant l'imagination. Dans les années cinquante Sakharov obtenait cent millions d'ampères. A partir de là on peut se dire que les armes à micro-ondes sont crédibles et que cela n'est pas de la SF. Dans un dossier j'ai présenté des données fiables sur l'effet EMP (electromagnetic pulse), lié en particulier à l'explosion des bombes atomiques hors de l'atmopshère, à cinq cent kilomètres d'altitude. L'effet Compton crée alors des décharges électriques au sol qu'on a du mal à imaginer. Ainsi une unique bombe d'une mégatonne, explosant à 500 km d'alttitude pourrait vraisemblablement griller toute l'électronique au sol sur une surface de la taille d'un continent. Personne n'a jamais voulu essayer en vraie grandeur. Ca se comprend.

Tiens, au passage, on découvre une nième application du projet HAARP. En émettant à partir du sol des micro-ondes avec une puissance suffisante on peut ioniser l'air. On peut donc créer un bouclier constitué de gaz ionisé. Dans l'effet EMP la bombe H explose hors de l'atmosphère. Elle irradie alors les hautes couches atmosphériques un intense flux de rayons gamma. Ceux-ci provoquent un mouvement de "recul" dans la population d'électrons, appelé "effet Compton". Cet effet est beaucoup plus sensible sur les légers électrons que sur les ions. Apparaît dont un champ électrique, lié à ce phénomène de séparation des charges. Ce champ se fait sentir au niveau du sol. On parle de 500 volts par centimètres, de quoi griller n'importe quoi. Comment s'en protéger ? En entourant les installations électriques et électronique par une cage de Faraday. Qu'est-ce qu'une cage de Faraday ? C'est une enceinte faite d'un matériau le plus conducteur possible de l'électricité, du cuivre en général. C'est coûteux, lourd. On peut carrément enfermer des installations dans une enceinte en cuivre, entièrement fermée. Mais on peut aussi se limiter à du grillage et c'est en général de ce qu'on fait. L'essentiel est que cette envelope absorbe bien l'énergie électromagnétique incidente, se comporte comme une antenne efficace.

Une couche de gaz ionisé se comporte également comme un bon milieu absorbant vis-à-vis d'un champ électromagnétique (les ondes radar étant des ondes électromagnétiques, entourer une machine volante de plasma a pour effet de lui conférer une bonne furtivité). Si Haarp peut créer une couche fortement ionisée en altitude celle-ci pourra jouer un rôle de bouclier vis à vis de l'agression correspondant à l'impulsion électromagnétique liée à l'explosion d'une bombe atomique de forte puissance en altitude. Simple remarque qui me vient à l'instant à l'esprit.

Quand le problème "de nouvelles armes" a fait surface il nous a semble qu'il fallait "tout envisager" et qu'en fait énormément de choses existaient depuis des ... décennies, qu'on cachait soigneusement aux gens. Nous avons découvert avec stupeur que les fameux crop circles pourraient correspondre à des essais d'armes (bien léthales celles-clà, puisque capables de griller au sol des hérissons, des lapins et des oiseaux), tout cela étant opérationnel depuis... 1981. Essais camouflés en créant des formes géométriques complexes, destinées à "faire porter le chapeau à E.T.", éventuellement. Cela signifierait qu'on nous ment depuis des décennies sur énormément de choses. Tout cela donne le vertige.

En poussant plus loin nous avons vu que le concept d'armes sismiques n'était pas totalement déraisonnable.

Dans la foulé nous avons envisagé la possihilité que des armes climatologiques puissent être non seulement à l'étude, mais expérimentées depuis ... longtemps ! On a essayé de cerner les principes de base de ces armes : changer localement la quantité d'énergie qui, expédiée par le Soleil, parvient à la surface du sol, soit en "ouvrant une fenêtre" dans l'ionosphère pour accroître l'insolation, soit en créant en alttitude une couche réfléchissante, c'est à dire en créant en deux régions, éventuellement très distantes une masse d'air chaud et une masse d'air froid. J'ai suggéré que les chemtrails pourraient correspondre à un marquage de l'atmosphère pour poouvoir évaluer à partir de satellites l'efficacité de telles expérimentations.

Y aurait-il des indices que des expérimentations d'armes climatologiques puissent être menées, qui puissent être décellées à partir de satellites ? Quels seraient les effets décelables ?

 

La surface terrestre possède un certain pouvoir réfléchissant, le coefficient en question s'appelant l'albédo. Un objet parfaitement réfléchissant a une albédo de 1 et un objet parfaitement absorbant une albédo de zéro. La neige fraîche a une albédo de 0,9. C'est pour cela qu'elle ne fond pas. Une surface calcinée a une albédo qui peut descendre à celle du charbon (0,05). Vous trouverez dans des encyclopédies les albédo des différentes planètes :

Mars : 0,54
Terre : 0,39
Vénus : 0,7
Jupiter : 0,47
Saturne : 0,45
Mercure : 0,055

On voit que l'albédo de Mercure est proche de celle du graphite ! L'albédo de la Lune est 0,07, à peine plus que celui de Mercure. Ainsi l'astre des nuits, si brillant, a-t-il le pouvoir réfléchissant du basalte. Un morceau de Lune, tenu dans la main est ... gris foncé. S'il apparaît si brillant dans le ciel c'est parce que sa luminosité contraste avec celle du fond du ciel. La valeur indiquée pour la Terre est une valeur moyenne. Localement, elle dépend entre autre de l'état de son ionosphère qui contribue à la fois à absorber certaines fréquences (l'UV) et à en réfléchir d'autres. Si on agit sur celle-ci en la rendant plus "transparente", l'énergie lumineuse atteindra le sol terrestre où elle sera absorbée. Un observateur distant constaterait un assombrissement local de la surface de la Terre, inexplicable, non lié à l'apparition d'une formation nuageuse.

Des tels assombrissements ont-ils été déjà constatés ? A propos de telles questions il faut éviter de dire des bêtises. L'animation qui suit et qui fait 374 K (il faut laisser le temps à l'ordinateur de charger les images) est sujette à caution. Il est possible que cet effet ne soit simplement dû qu'à la rotation de la Terre. Je ne connais pas la source de ces images qui m'ont été transmises, ni quel est le satellite qui les a enregistrées. C'est vraisemblablement un engin géostationnaire. Donc l'immobilité de l'image n'est qu'apparence puisque la caméra accompagne la Terre dans sa rotation. Compte tenu des heures affichées l'assombrissement pourrait ne correspondre qu'au crépuscule s'étendant sur les Etats-Unis. A l'appui de cette thèse l'affaiblissement de la couverture nuageuse dans la partie tropicale, qui serait liée à une baisse de l'ensoleillement. Ne considérons pas ce document comme un indice.

On aimerait bien, dans ce domaine, recevoir les lumières d'un spécialiste de météorologie (que je ne suis pas).

  

C.A.R.L.


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 Successeur terrestre du projet Star Wars (Guerre des étoiles), le Haarp serait, par ses
extraordinaires puissances et polyvalence, "l'arme ultime" des Etats-Unis.

Les Américains sont-ils en train de mettre au point un vaste système d'armement capable de scanner les entrailles de la terre à la recherche de bases secrètes, d'interrompre toute forme de communication hertzienne, d'influencer les comportements humains, de modifier la météorologie, de griller les avions dans le ciel comme le ferait un vulgaire four à micro-ondes de votre potage, de provoquer des tremblements de terre ou des explosions aussi puissantes qu'une bombe atomique.
Avec le "Haarp", l'armée américaine serait en train de rééditer, sous une forme plus économique et plus dangereuse encore, son projet "Star Wars" ou Guerre des étoiles.
A une différence près : il s'agit cette fois d'une installation terrestre.

Plusieurs scientifiques et experts en armement ainsi que des députés du Parlement européen se montrent préocupés, c'est un euphémisme, par le développement de ce projet.
C'est pourquoi un expert en énergie, Gratan Healy, conseiller auprès des parlementaires, rassemble pour l'instant les pièces accusatoires de ce projet de fin du monde.
Magda Haalvoet, une eurodéputée belge, chef de file du groupe des Verts au Parlement européen est en charge du dossier. C'est elle qui doit donner une suite officielle aux demandes d'éclaircissement des membres de son groupe et qui fera en sorte que le Parlement fasse pression, via l'Otan, pour que les Etats-Unis répondent à toutes questions utiles, Magda Haalvoet est inquiète. Elle affirme même que ce type d'armement ("non lethal weaponery"), outre les conséquences écologiques désastreuses qu'il implique, "peut mettre en danger les libertés individuelles et la démocratie". Rien de moins.

30 millions de dollars

Les initiales HAARP signifient en anglais "High-frequency Active Auroral Research"
(recherches dans le domaine des hautes fréquences appliquées aux aurores boréales.)
De prime abord, derrière ces initiales un peu ésotériques, se cache un projet de 30 millions de dollars de coût annuel que l'armée américaine présente comme d'innocente recherches sur l'ionosphère. Les promoteurs du projet n'épargnent ni leur énergie, ni leurs dollars en campagnes de relations publiques et en publicité pour rassurer l'opinion américaine.
Néanmoins, il est difficile de croire qu'il ne s'agit pas d'un projet à des fins militaires lorsque l'on sait que les vrais bailleurs de fond sont la Navy, l'Air Force et le Département de la Défense.

A quoi ressemble Haarp sur le terrain ? Il s'agit d'une vaste installation qui s'étend sur plusieurs hectares, à Gakona, une petite localité au nord-est d'Anchorage en Alaska.
Le coin n'est pas si perdu que cela puisque l'installation jouxte les immenses réserves gazières et pétrolières appartenant à la société Arco, par ailleurs propriétaire des brevets technologiques composant Haarp et "financier-écran" de ces équipements. En outre, Haarp est relié à l'un des ordinateurs les plus puissants de la planète à l'université d'Alaska dans le Butrovich building. Quant à son aspect physique, il s'agit somme toute d'un vaste périmètre plat et déboisé, planté de 48 antennes de 20 mètres de haut, reliées chacune à un émetteur d'un peu moins de 1 million de watts de puissance. A terme, le nombre d'antennes et la puissance des émetteurs sont appelés à se multiplier pour atteindre la puissance phénoménale de 1 milliard de watts émis par un réseau de 360 antennes. Les émetteurs sont alimentés en énergie par 6 turbines de 3.600 CV brûlant quelque 95 tonnes de diesel par jour. On notera ici que l'ensemble de l'installation est assez nocive pour l'environnement proche puisqu'elle émet plus de 7 tonnes de matières polluantes par jour.
 
 


 

A quoi sa sert?

Officiellement, les scientifiques qui travaillent sur cet émetteur radio mégalomaniaque veulent étudier l'ionosphère. Officieusement, Haarp va tirer parti de l'ionosphère pour en faire une arme à énergie. L'ionosphére est cette couche située au-dessus de la stratosphère, constituée de particules ionisées hautement chargées en énergie et qui démarre à une altitude moyenne de 48 km pour se terminer à 600 km de notre surface terrestre. Cette couche à haute densité énergétique est vitale pour notre planète car elle joue un rôle fondamental de bouclier, au même titre que la couche d'ozone. Elle nous protège des dégagements nocifs du soleil. L'ionosphère "capture" entre autres choses les particules chargées électriquement et nées des "vents et tempêtes" solaires et galactiques. On sait par ailleurs que les recherches menées depuis un siècle par une serie de scientifiques ont mis en évidence le fait que ce  "manteau énergétique" protégeant la terre pouvait, avec une technologie appropriée, devenir une arme stratégique de toute première importance.

Haarp se fonde sur les recherches de Bernard Eastlund, qui s'est lui-même inspiré des travaux de Nikola Tesla, un scientifique croate, inventeur de génie du début du siècle, à qui l'on doit le courant alternatif (combattu par Edison favorable au courant continu) et le courant triphasé... Tesla mit notamment au point un procédé permettant de transférer de hautes quantités d'énergie électrique sans l'apport de câble sur une distance de 42 km et il consacra une bonne partie de ses recherches à "l'énergie ionosphérique" et aux phénomènes électromagnétiques. Ses travaux furent financés, canalisés, puis censurés pour des raisons financières par le banquier JP Morgan et la société Westinghouse.
(voir remarquable génie Nikola Tesla et comment mener une guerre biologique et psychologique)

Un peu moins d'un siècle plus tard, Bernard Eastlund n'a fait qu'adapter les premiers travaux de Tesla dans le domaine de l'énergie électromagnétique. Et c'est ainsi que ce chercheur déposa douze brevets, entre 1987 et 1994, qui constituent l'ossature du projet "Haarp" et de ses technologies dérivées en matière d'armements.

 

Le vrai propriétaire et exploitant de ces brevets n'est plus Eastlund (qui a fini par être éjecté du projet pour des raisons obscures) mais bien la société Apti-Arco, un consortium pétrolier derrière lequel
se profilent la Navy, l'Air Force et le Départment of Défense US.
Depuis le dépôt des brevets Eastlund, toute la recherche dans le domaine de l'énergie électromagnétique, par exemple à des fins médicales, est bloquée. C'est donc un vaste champ hautement prometteur de la science et de la médecine qui a été ainsi monopolisé par des intérêts liés à l'armée américaine.

Comment cela fonctionne-il?

Toute la technologie contenue dans le projet "Haarp" revient, grosso modo, à pointer vers l'ionosphère un faisceau d'ondes (comme le ferait un émetteur radio) à hautes fréquences
(HF) afin de voir ce qui s'y passe. Le bombardement d'une zone donnée de l'ionosphère avec ces HF a pour effet de créer un énorme miroir virtuel qui agit comme une antenne.
Cette "antenne" virtuelle réémettra des fréquences extrêmement basses (ELF : extremely low frequency) vers la terre. pour employer une image, outre l'effet d'antenne virtuelle ainsi déployée dans le ciel, on crée une sorte de four micro-ondes géant dans un territoire donné de l'ionosphère. Malheur aux avions et aux missiles qui passeraient dans le ciel à ce moment-là. selon la puissance des émetteurs, on pourrait tout aussi bien affoler les systèmes de guidages électroniques, radars et autres appareils radio de ces missiles et aéronefs que de les griller.

Par ailleurs, grâce à l'antenne virtuelle constituée d'ondes ELF, on peut véritablement scanner la croûte terrestre à des profondeurs extrêmes pour en faire une sorte de radiographie. De la sorte, les militaires américains sont fiers d'affirmer que grâce à "Haarp", plus aucun pays ne pourra leur cacher l'implantation de bases secrètes souterraines abritant des armes nucléaires...
Selon des études de spécialistes américains en armement, on pourra également communiquer avec les sous-marins en plongée profonde situés dans des coins reculés des océans, détecter puis détruire tout missile ou avion, même furtif, s'engageant dans l'espace aérien américain. Le but ultime étant de générer un bouclier protecteur global capable de faire le tri entre les cibles ennemies, nucléaires ou conventionnelles, et de les "traiter" de la façon adéquate. Enfin "Haarp" a surtout pour but d'empêcher toutes les communications radio et satellites ennemies dans une zone précise. En plus, avec l'aboutissement de ce projet, les Américains pourront rendre leur propre système de communication quasiment inviolable. Voilà pour la version officielle.

Les buts occultes

Sur la base des travaux et brevets d'Eastlund, d'autres scientifiques, chercheurs, journalistes et militants écologistes se sont engagés dans un véritable jeu de détective avec l'armée américaine afin de déterminer d'autres aspects non avoués par l'Air Force et la Navy du projet "Haarp". Parmi ceux-ci, le Dr Rosalie Bertell, une scientifique de haut niveau qui, naguère, avait été désignée comme expert par l'administration Reagan pour étudier les effets du projet d'armement "Star Wars". Elle est aujourd'hui consultante pour le Parlement européen sur "Haarp". Ou encore le Dr Nick Begich, un écologiste convaincu et Jeanne Manning, une journaliste indépendante qui s'est spécialisée dans les recherches sur les énergies dites "non conventionnelles" qui sont coauteurs d'un livre "anti-Haarp" au titre évocateur : "Angel dont' play this Haarp", qui a fait grand bruit outre-Atlantique et qui révêle, sur la base de données sérieuses, les applications occultes du projet. Le fruit de leur enquête a été corroborée par d'autres scientifiques comme le Pr Zielinski, un physicien allemand spécialisé dans l'électrodynamique quantique ou le chimiste américain Richard Williams. La liste des détracteurs scientifiques de Haarp est innombrable.


 

Pensées contrôlées

Selon ces scientifiques, les militaires n'en sont qu'à la phase expérimentale de leurs travaux mais les résultats déjà enregistrés sont très prometteurs. Ainsi, grâce à l'injection de fortes quantités d'énergie dans l'ionosphère, on pourra influencer la météorologie pour provoquer des effets bénéfiques dans une région donnée... ou cauchemardesque dans une autre. Comment? Tout simplement en modifiant la circulation des vents en haute atmosphère là où ils entrent en interaction avec l'ionosphère. On pourra également provoquer la libération soudaine d'une énorme quantité d'énergie en imitant par exemple le flash provoqué par une explosion nucléaire à haute altitude. Un type d'action militaire qui ne relève en rien de la science-fiction puisqu'elle a déjà été utilisée sur le terrain en 1991
au cours de la guerre du Golfe et de l'opération "Desert Storm". Selon le périodique militaire officiel Defence News (n°19 du 13 avril 1992), les Etats-Unis avaient déployé sur le champ de bataille une arme à impulsion électromagnétique (EMP Weapon).
Le but de cette arme est double: il permet, comme le fait une explosion nucléaire, d'empêcher toute forme de communication radio chez l'ennemi et a un effet redoutable en matière de guerre psychologique. On comprend mieux dans ce cas pourquoi des dizaines de milliers de soldats irakiens se sont rendus sans combattre.
Autre application de la technologie "Haarp" : transmettre sans l'apport d'un câble électrique de fortes quantités d'énergie d'un point à l'autre. Utile, par exemple, pour ravitailler à distance les batteries électriques d'un sous-marin.

Mais il reste un domaine d'application, encore plus effrayant dont les militaires américains pourraient tirer parti grâce au projet "Haarp". Vu le passif de l'Air Force et surtout de la CIA en matière d'expérimentations chimiques et bactériologiques, il est concevable que les militaires n'aient pu résister à la tentation de faire de Haarp une arme polyvalente.
On se souviendra en effet des terribles expériences secrètes réalisées sur de pauvres soldats conscrits qui consistaient à leur injecter d'énormes quantités de drogues pour modifier leur comportement. Ou encore les expériences pour influencer les activités cérébrales avec des ondes : dès 1952, le Dr Jose Delgado, professeur à Yale, avait découvert que l'on pouvait affecter le comportement émotionnel et la façon de penser d'un individu par l'utilisation de certaines fréquences et certaines ondes.

Le Dr Nick Begich, coauteur de l'ouvrage Angels dont' play this Haarp, n'hésite pas à affirmer qu'un des buts du projet Haarp est de mettre sur pied une telle arme "il est douteux que les organisateurs du projet Haarp n'aient jamais discuté de ce type de recherches. Selon mes sources, tous ceux qui sont impliqués dans le projet sont en fait aux première étapes de développement de ce genre d'application". des scientifiques comme Delgado ou encore le Dr Robert Becker ont réussi à démontrer que des ondes de types ELF identiques à celles utilisées par Haarp, couplées avec l'emploi de courant alternatif, génèrent des fréquences "où la plupart des fonctions cérébrales profondes de l'être humain peuvent être manipulées de l'éxtérieur avec des résultats très tangibles".
Certaines ondes peuvent en effet provoquer l'apparition dans le cerveau de substances neurochimiques qui génèrent, nous explique le Dr Begich, "un vaste arsenal de réponses et de comportements émotionnels ou intellectuels tels que des sentiments de peur, de dépression, de désir, d'amour, etc."

Ce type de technologie ne rebute absolument pas les stratèges du Pentagone, loin s'en faut. Pour preuve, on peut lire dans une revue à circulation interne (The revolution in military affairs - Stategic Studies Institute-US Army War College) qui n'est pas censée tomber entre des mains civiles la conception suivante: "Nos valeurs changent et la technologie s'ouvre sur de nouveaux horizons. Il y a peu, pendant la guerre froide, les opérations psychologiques et l'armement psychologique étaient encore primitifs. Alors que nous entrons de plain-pied dans l'ère de l'électronique et de la bioélectronique, il devient nécessaire de réévaluer les barrières morales et éthiques que nous avons posées en interdisant (toute technologie) pouvant manipuler l'esprit de nos ennemis tant à l'intérieur du pays qu'à un niveau international... Dès que cela sera possible, nous encouragerons des entreprises privées ou semi-privées à développer une technologie appropriée...
Nous pouvons agir de même avec les nouveaux types d'armements comme les armes biologiques incapacitantes et les armes psycho-technologiques avancées..."

Bouclier global

L'utilisation des ondes et de leurs propriétés électromagnétiques est une arme terriblement efficace. Le Dr Rosalye Bertell affirme que les Américains expérimentent à l'insu de tous et surtout au mépris des conventions internationales ce genre d'armement depuis plus de quarante ans. Se sont succédé ainsi une serie de projets : "Argus" (1958),
"Starfish" (1962), "Solar Power Satellite" (1968 et 1978), "Space Shuttle Experiments"
(1985), "Mighty Oaks" (1986) ou "Desert Storm" (1991), qui avaient tous pour but de jouer avec l'ionosphère ou avec certaines ondes pour différentes raisons : rupture des communications de l'ennemi, armes à plasma, etc.

"Haarp" est donc le dernier chapitre en date de ces projets. Les Américains auraient même l'intention de développer un véritable réseau de stations similaires à travers le globe
afin de créer de la sorte un bouclier modulable total. Ainsi, il existe d'autres complexes de recherches sur l'ionosphère comme à Puerto Rico, en Norvège à Tromsoe, au Pérou à Jicamarca, en Russie (près de Moscou) ou encore à Nizhny Novgorod, en Ukraine ou dans le Tadjikistan...

Source : Telemoustique novembre 1997, Alain Gossens
 

http://www.freeflights.net/carl1/haarp.html